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Réchauffement climatique (2/3) - conséquences

Dans le précédent article, nous avions expliqué (relire ICI) que la Terre se réchauffait dans sa globalité (de l’ordre de 0,8 à 1°C entre l’ère préindustrielle et maintenant) et que cela allait s’amplifier avec le temps (surtout si rien n’est fait). Même en optimisant les efforts, l’augmentation de température serait à minima de 2°C d’ici 2100.


oh quelques degrés en plus, ce n’est pas si grave ! Et pourtant, il se passe déjà des choses !


Le réchauffement fait fondre la glace : comment ?

Sur Terre, on trouve de la glace principalement au niveau des pôles, où il fait très froid : – au pôle Nord, c’est l’océan Arctique qui est gelé (la banquise) mais aussi des terres, comme le Groenland : un continent recouvert d’une énorme calotte de glace. – au pôle Sud, au niveau de l’Antarctique, le continent est recouvert d’une épaisse couche de glace.

On trouve également de la glace dans les hauteurs des montagnes : la neige qui tombe l’hiver s’accumule, se tasse ce qui forme des glaciers.

Qu’observe-t-on depuis de nombreuses années ? Partout où on regarde, les glaces diminuent, les glaciers reculent. La banquise fond et s’amenuise d’année en année. Sa surface diminue d’environ 10 % tous les dix ans sous les effets du réchauffement de la planète.

Diminution de la surface de la glace de l’Arctique ente 1980 (bas) et 2012 (haut)


Le problème est d’autant plus sérieux qu’il semblerait même que le processus s’accélère : la fonte va plus vite que ce que prédisent les scientifiques grâce à leurs modèles. Le phénomène de réchauffement est en effet majeur aux pôles car la glace de couleur blanche, réfléchit une bonne part du rayonnement solaire. C’est ce qu’on appelle l’albédo. La disparition de la glace diminue donc l’albédo : une part plus importante du rayonnement solaire est absorbé, le réchauffement et la fonte sont accentués. C’est un effet « boule de neige » : les scientifiques utilisent l’expression « rétroaction positive ».


La salinité et la dérive des morceaux de glace contribuent également à accélérer le phénomène de fonte : mais ces facteurs sont beaucoup plus difficiles à estimer et à intégrer dans les modèles.


La dérive de la glace au Groenland (crédit photo Nick Russill)


Les conséquences

La fonte de la banquise comme celle des glaciers terrestres ont toutes deux d’énormes conséquences. Lorsque la glace terrestre fond, l’eau liquide qui en résulte rejoint la mer ! Bref, le niveau de la mer monte et monte vite. Depuis 110 ans environ, le niveau moyen mondial de la mer a monté de 19 cm. Et les scientifiques estiment que le niveau pourrait s’élever jusqu’à près de 90 cm d’ici 2100 : de nombreuses îles et régions côtières risquent d’être submergées !


Par contre, lorsque la banquise fond, le niveau de la mer reste identique.


Mais la fonte de la banquise n’est pas sans effet pour autant. Lorsque l’océan est libéré de sa glace, il absorbe plus de chaleur ce qui modifie les échanges avec l’atmosphère : cela risque d’impacter également le climat. Encore une boucle de rétroaction !

On peut également évoquer une autre conséquence de la fonte de la glace : l’eau issue des glaciers ou des continents apporte de l’eau douce (non salée) à la mer : cela modifie l’ensemble des courants marins à la surface du globe et joue sur la répartition de la chaleur au sein de la Terre.

Enfin, les ours polaires qui vivent sur la banquise qui rétrécit sont perturbés dans leur recherche de nourriture. L’espèce risque de disparaître.


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